L'aide d'urgence
En préparation aux éventuelles urgences humanitaires, le Luxembourg réserve environ 75 % de son budget humanitaire aux urgences. L’allocation de cette aide se fait selon les besoins et en accordant une attention particulière aux personnes les plus vulnérables, en tenant notamment compte de plusieurs indicateurs tels que la classification des crises humanitaires, les indices de gestion des risques (INFORM) et les indicateurs pour les crises oubliées des services d’ECHO et d’OCHA.
En juin 2019, la ministre Lenert a effectué une visite de travail au Bangladesh, au cours de laquelle elle s’est rendue à Cox’s Bazar, le plus grand camp de réfugiés au monde, accueillant des Rohingyas ayant fui les violences.
Pour ce qui est de la crise syrienne, le gouvernement luxembourgeois a pu honorer sa promesse de don et a déboursé 7,5 millions d’euros. En plus de la Syrie, le Luxembourg a fourni de l’assistance humanitaire à travers ses partenaires au Soudan du Sud, la RCA, l’Iraq, les Territoires palestiniens occupés, le Mali, le Niger, la RDC, la Somalie et l’Afghanistan, la Colombie et le Yémen. L’Afrique de l’Ouest, la Corne de l’Afrique et la Région des Grands Lacs ont aussi bénéficié de l’assistance luxembourgeoise dans une approche multi-pays. L’assistance a inclus d’autres pays tels que le Laos, l’Ethiopie et le Cameroun. La mise en œuvre de l’assistance humanitaire d’urgence dans ces pays et régions a été réalisée moyennant des projets d’ONG luxembourgeoises et des contributions aux agences onusiennes et au CICR.