Niger

Malgré la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel et au Niger en particulier et ses implications en termes de coopération au développement, la mise en œuvre des différents programmes de la Coopération luxembourgeoise a pu se poursuivre sans incidents. Compte tenu de l’extension du PIC III jusqu’au 31 décembre 2021 et sur base des résultats enregistrés, des augmentations budgétaires ont été validées pour tous les secteurs relatifs aux interventions bilatérales, à savoir : eau et assainissement – 8 millions d’euros, développement rural – 3,19 millions d’euros, formation et insertion professionnelle – 1,3 million d’euros, renforcement des capacités des acteurs de la chaîne des dépenses publiques – 1,25 million d’euros et finalement un appui supplémentaire au programme sectoriel relatif à l’éducation de base à hauteur de 1,3 million d’euros.

Dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, pour lequel le Luxembourg assume le rôle de chef de file des partenaires techniques et financiers au Niger, la Coopération luxembourgeoise a également mis en œuvre les appuis financiers mis à disposition, sur base d’accords de coopération déléguée, par le Royaume des Pays-Bas et le Royaume du Danemark à hauteur respectivement de 15 millions d’euros et de 26 millions d’euros. A ceux-ci s’ajoute la mise en œuvre, dans le cadre de l’Alliance Sahel, d’une contribution de l’Union européenne à hauteur de 8 millions d’euros.

Dans le cadre de la coopération multilatérale, le Luxembourg a poursuivi son soutien au Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) pour un programme d’appui à l’intégration des droits, de la santé des adolescents et de la maîtrise de la croissance démographique (programme Illimin) et au Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) qui a pour objectif une meilleure nutrition des nouveau-nés pendant les mille premiers jours.