La coopération avec le secteur privé
Le dynamisme du secteur privé joue un rôle de plus en plus important en matière de développement, reconnu par le Programme d’action d’Addis Abeba de 2015 sur le financement du développement, qui vise à mieux faire converger les incitations adressées au secteur privé et les objectifs de développement publics.
La Business Partnership Facility (BPF) est un outil qui vise à encourager le secteur privé luxembourgeois et européen à s’associer aux partenaires dans les pays en développement, leur permettant ainsi de promouvoir le transfert de technologie et d’expertise, ainsi que la création d’emplois dans les pays en développement. La facilité cible les secteurs des TIC, de la fintech, des énergies renouvelables, de la logistique et de l’économie circulaire. Depuis l’édition 2020, les entreprises peuvent également obtenir des cofinancements pour des projets dans les secteurs de l’espace, la mobilité, la CleanTech, et la HealthTech. Cinq projets de qualité ont été sélectionnés en 2020, ce qui porte à 30 le nombre de projets retenus par la BPF.
Par ailleurs, une clause relative à la diligence raisonnable en matière de droits de l’homme a été introduite dans les contrats avec les entreprises.
La Coopération luxembourgeoise est également engagée au niveau multilatéral. Le Cadre intégré renforcé (CIR) est un programme multi-bailleurs lié directement à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui aide les pays les moins avancés à jouer un rôle plus actif dans le système commercial multilatéral. L’engagement financier pour 2016-2022 s’élève à 4,5 millions d’euros, portant ainsi la contribution totale du Luxembourg à 9 millions d’euros.
Le projet de télémédecine SATMED+ a été mis en œuvre jusqu’au 31 décembre 2020, en partenariat avec cinq ONG. SATMED est une plateforme de télémédecine basée sur l’équipement, la technologie et la connectivité d’emergency.lu, et mise à disposition d’ONG et d’agences de développement. Cet outil de télésanté, développé par SES TechCom, vise à améliorer la santé publique dans des pays en développement et des pays émergents, plus spécifiquement dans des zones isolées ne disposant pas de connectivité. Une suite à ce projet est envisagée.