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Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement

Le partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement (GPEDC) a été créé lors du 4e forum à haut niveau sur l’efficacité de l’aide à Busan, Corée du Sud, en 2011. Ce dernier a été lancé avec l’ambition de constituer la principale plateforme de coopération multi-acteurs pour l’avancement de l’agenda de l’efficacité du développement (ED) en vue de contribuer ainsi à l’atteinte des ODD. Lors du forum de Busan les quatre principes d’efficacité ont été formalisés, à savoir : (i) l’appropriation des priorités de développement par les pays partenaires et l’alignement sur leurs politiques, systèmes et procédures ; (ii) l’orientation vers les résultats ; (iii) des partenariats inclusifs, et ; (iv) la transparence et la redevabilité réciproque.

Le GPEDC vise à dépasser la dichotomie entre les soi-disant « pays donateurs » et « pays récipiendaires » en s’ouvrant en particulier aux pays émergents en tant que principaux protagonistes de la coopération Sud-Sud et triangulaire, aux organisations de la société civile, au secteur privé et aux fondations philanthropiques. Le GPEDC a également institutionnalisé un mécanisme pour mesurer et suivre de manière périodique les progrès des engagements pour la mise en œuvre des principes de l’efficacité du développement, en accord avec les priorités des pays partenaires. Ce cadre de suivi global (Global Monitoring Round), assorti d’indicateurs, de référentiels, de cibles et d’objectifs communs devait permettre de réaliser des comparaisons entre pays dans le temps pour démontrer les résultats et les impacts découlant de la mise en œuvre des principes d’efficacité et ainsi favoriser la responsabilité mutuelle entre partenaires au développement.

À mi-parcours de l’Agenda 2030, le Sommet de haut niveau sur une coopération efficace pour le développement de 2022, qui a été organisé par le GPEDC du 12 au 14 décembre 2022 à Genève, a mis en lumière comment une coopération efficace renforce la confiance et a revitalisé l’agenda de l’ED sur le plan conceptuel et opérationnel. Dans le cadre de ce sommet, les quatre principes de l’ED ont été confirmés et complétés par six domaines d’action prioritaires en 2022, notamment la protection sociale et l’inclusion, la lutte contre la pauvreté et le recouvrement économique, les approches multi-partenariales et inclusives, le renforcement des capacités nationales, le renforcement des statistiques nationales ainsi que le renforcement du GPEDC. Le 4e cycle de suivi global a été formellement lancé lors du sommet après des réformes ambitieuses du cadre de suivi (les indicateurs mesurés) et de son processus (la méthode de mesurage).

Le ministre Franz Fayot a profité de l’occasion pour intervenir virtuellement dans le cadre de ce sommet lors de la session plénière « Relever les multiples défis : Renforcer les systèmes de santé, la sécurité alimentaire et la relance socio-économique ». Dans son intervention le ministre a mis en évidence les effets néfastes des multiples crises actuelles qui se renforcent mutuellement et a souligné l’importance que la Coopération luxembourgeoise accorde aux partenariats multi-acteurs incluant des acteurs de la société civile au secteur privé et des modalités telles que la coopération Sud-Sud et triangulaire.

Franz Fayot a également rappelé la nécessité de l’égalité des genres afin d’atteindre les ODD. Les femmes sont souvent celles qui souffrent le plus des conséquences des crises, et occupent en même temps le rôle d’agentes de changement importantes, par exemple en mobilisant les communautés ou en mettant en œuvre des stratégies de lutte contre le changement climatique. C’est pourquoi la Coopération luxembourgeoise œuvre pour le renforcement de l’inclusion et de l’autonomisation des femmes de manière transversale dans tous ses projets. Finalement, le ministre a donné un aperçu des différentes initiatives que la Coopération luxembourgeoise entreprend afin d’améliorer ses évaluations et l’efficacité de sa coopération en fin de compte.